L’innovation existe depuis que la Nature s’est mise Ă crĂ©er. Celle-ci a inspirĂ© l’Homme pour ses inventions, et l’Homme l’a utilisĂ© pour Ă©voluer. Il est compliquĂ© de synthĂ©tiser des millĂ©naires d’Ă©volution pour retrouver chacun des maillons qui ont façonnĂ© la robotique, nous choisierons donc ce qui d’après nous la reprĂ©sente le mieux Ă travers le temps.
Sautons donc dans cette faille temporelle qui s’ouvre Ă nous pour rejoindre le premier siècle av. J.C. C’est la fin de l’antiquitĂ© et la Grèce semble ĂŞtre le lieu de naissance des objets mĂ©caniques complexes dont le tout premier ordinateur analogique : La Machine d’Anticythère. Cette mĂ©canique en bronze Ă©tait formĂ©e d’une dizaine d’engrenages, et son rĂ´le Ă©tait celui d’un calendrier ; elle rĂ©alisait une extrapolation temporelle pour dĂ©terminer la position future des astres et prĂ©dire les eclipses, la position du soleil et de la lune. On constatera que l’Ă©valuation du temps a guidĂ© beaucoup d’inventions.
Un siècle plus tard, en Egypte, HĂ©ron d’Alexandrie inventait des machines basĂ©es sur la circulation de l’eau. Il aurait inventĂ© le premier distributeur automatique d’eau. Vous glissiez une pièce et hop ! Un verre d’eau ! Il exploite dĂ©jĂ le concept d’arbre Ă cames repris beaucoup plus tard par les moulins, et presque deux millĂ©naires plus tard dans les voitures pour la commande synchronisĂ©e des soupapes.
Sources :
Ford, Henry; Crowther, Samuel (1922), My Life and Work, Garden City, New York, USA: Garden City Publishing Company, Inc.