Il y a quelques mois, nous avons publiĂ© un article Ă propos de cet autrichien qui avait acceptĂ© de se faire amputer de sa main droite pour s’en faire installer une robotisĂ©e. L’article est disponible ici.
Le plexus brachial permet l’innervation de la main, et son endommagement peut provoquer une perte permanente de certaines fonctions. Il est arrivé qu’il soit détérioré lors d’une électrocution, du syndrome de Volkmann, d’un accident de sport, etc. Le Dr. Oskar Aszmann qui a travaillé en étroite collaboration avec la société Otto Bock, connait bien le sujet puisqu’il affiche pour la première fois le succès d’une greffe bionique sur deux jeunes patients autrichiens ! Ces deux patients ne faisaient pas de bons candidats pour une transplantation de muscles ou de nerfs.
Le premier âgé de 24 ans, a été victime d’une électrocution au travail en 2008, à la suite de quoi il avait été amputé de son pouce et son majeur droits. Sur sa main gauche, tous les tissus fonctionnels avaient été retirés, ainsi que son cinquième doigt. Après un débat organisé par l’équipe du Dr. Aszmann pour évaluer le côté éthique de la création d’hommes bioniques, c’est en juillet 2010 que l’on pouvait assister à la première implantation d’une main mécatronique sur un Homme.
Le second patient âgé de 26 ans, a été victime d’un accident de moto dix ans auparavant. Il y a perdu l’ensemble des cinq doigts de sa main droite, et a été équipé d’une main bionique en avril 2011.
Cette main bionique fonctionne sur la base de la récupération de signaux anciennement envoyés aux muscles à travers les liaisons nerveuses du bras, via le plexus brachial. La complexité du travail réside dans la capacité du système électronique à récupérer les signaux émis par le corps, à les filtrer, à les amplifier, à les analyser puis à en déduire un ordre moteur. Après leur amputation, les deux patients arrivaient à manipuler leurs mains bioniques très correctement au bout de deux mois seulement.
Nous en parlons Ă nouveau aujourd’hui car la vidĂ©o suivante est actuellement diffusĂ©e sur le Web par Euronews :