Il y a des tentations auxquelles il est difficile de résister ! Depuis la publication de Smart World fin 2017, j’ai quitté le poste de mes rêves – chef de projets de l’innovation au sein d’un grand groupe aéronautique – pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec l’ambition d’améliorer le processus vertueux que j’avais identifié et partagé. Il s’agit d’une aventure passionnante et enrichissante que je me fais une joie de raconter aujourd’hui, mais dont le but n’est pas toujours aisé à expliquer.
Deux questions reviennent souvent lorsque l’on présente un tel projet : « Qu’est-ce qui vous a amené à imaginer cette solution ? » et « En quoi cette solution est-elle différente des autres ? ». Les réponses les plus attendues sont « nous avons identifié le besoin et nous pensons qu’il est partagé par beaucoup de monde » et « cette solution est différente car nos supposées concurrentes n’ont pas réussi à combler le besoin de ce potentiel client ». Voici une réponse un peu plus complète : notre ambition est de proposer une solution visant à outiller des écosystèmes apprenants.
La création entrepreneuriale
Nous avons beaucoup à apprendre de la nature, et nous en sommes bien conscients. Au-delà de l’exploitation pure des ressources naturelles, le biomimétisme en est une excellente illustration. Il consiste à consulter la nature pour en respecter ou copier les principes, et est présent dans de nombreux secteurs d’activité orientés vers la technologie. Pour voler, nous nous sommes inspirés des oiseaux, pour développer l’ordinateur nous nous sommes inspirés d’une vision du cerveau, et le rêve robotique est l’humanoïde, la copie parfaite de l’être humain. Au fur et à mesure des découvertes et des inventions, la bibliothèque de connaissances qui a été mise à disposition par la nature s’enrichit, développant notre potentiel de découverte et de création. Et c’est l’entremêlement de création et de diffusion qui mène à l’« Innovation ».
Prenons donc la création ! Ne repose-t-elle pas finalement sur des principes naturels et logiques ? L’expression « ne pas mettre la charrue avant les bœufs » en est la parfaite illustration. Il y a des étapes à franchir pour réussir à faire émerger une création. Prenons l’exemple concret de la création d’un robot sous-marin. Quel processus de création devrait-on suivre pour cela ? Le réflexe en tant qu’être humain est de se concentrer sur notre zone de confort. L’informatique étant une passion, je commencerai donc par réfléchir à l’intelligence embarquée qui permettrait à ce robot de se déplacer… Et je ferai fausse route car comment tester une intelligence si elle n’est pas mise en situation ? Je dois donc commencer par comprendre le contexte et d’abord tisser des liens avec celui-ci. Le contexte, c’est l’eau salée ; et la question constructive est : comment se comporte un corps plongé dans l’eau salée ? Nous sommes bien loin du robot qui se déplace avec un équipement électronique et un logiciel embarqué. Et en effet, lorsque nous avons commencé à imaginer le robot sous-marin Aquatis avec mon équipe de l’époque, nous avons d’abord regardé la structure physique des robots et les contraintes du milieu marin.
Une autre question qui fera sourire toute personne qui a dû mener un projet entrepreneurial : avec quels moyens est-ce que je crée ce robot ? Le seul fait d’avoir pensé à développer un robot était relatif à ma condition d’ingénieur passionné de robotique… Je ne suis pas parti d’un besoin externe mais d’un besoin personnel qui est de développer ma compétence. En sachant cela, soit je me base sur mes propres moyens, soit il me faut trouver un besoin ou un désir de quelqu’un qui aurait les moyens de financer le développement d’un robot sous-marin.
Oui mais voilà… le prix et les moyens varient en fonction de celui qui exprime le besoin. Le client qui entre chez un épicier y va pour acheter un bien ou service précis, et non pour investir dans la création du magasin. La création du robot correspond à de la recherche et développement, et non à une exploitation directe, évidente et mesurée. Je dois donc non seulement trouver quelqu’un qui n’a pas trouvé satisfaction dans l’offre existante, mais qui en plus est d’accord pour investir dans la création d’un magasin pour lequel il sera client, et qu’il n’est même pas sûr de vraiment voir naître comme il l’imaginait… Ou sinon je trouve un investisseur qui partage la vision selon laquelle le robot que je rêve de réaliser se destine à un marché porteur.
Une nouvelle question se pose alors : qui dit que je serai en mesure de réaliser ce robot ? S’il n’existe pas, quels moyens ai-je pour démontrer ma capacité à le réaliser ? Peut-être que des tentatives concurrentes ont existé et ont toutes échouées en raison du caractère abrasif du milieu marin ? J’ai donc l’avantage d’être novateur grâce à mon approche « out of the box », d’être capable d’apporter une offre de valeur nouvelle sur le marché grâce à ma vision non formatée par l’existant ; mais j’ai également le désavantage de non seulement pas connaître l’environnement dans lequel je me positionne et de n’avoir aucune preuve concrète de ma capacité de création. Cela rappelle la condition du jeune innovateur qui intègre une société vivant depuis des décennies.
Comment faire alors ? Si je décide de m’arrêter là en justifiant « finalement, c’est impossible, je ne suis pas compétent pour cette tâche », je sous-entends que toute création ne peut devenir pérenne qu’en provenant d’un silo… ce qui est contraire au principe d’innovation. Je comprends alors que mon problème est plus un problème de réseau et de méthodologie qu’un problème de « possible ».
Je dois rassembler des experts concernés par le besoin, des experts concernés par la solution, et faire émerger de leurs échanges une solution dont la performance est mesurable. Finalement c’est très simple !
Sauf que comme je suis expert en robotique et que je n’ai aucune idée d’usage pour mon robot autre que ce qui fonctionne déjà commercialement, je n’ai pas les experts concernés par le besoin. Par conséquent, mon robot n’est une solution de rien, donc je n’ai pas non plus les experts concernés par la solution. Le robot pourrait avoir dix bras comme un bras, une intelligence artificielle comme une télécommande filaire… si je ne sais pas à quoi il sert, je ne fais que répondre à une volonté de défi technique personnelle, et je ne peux pas savoir quelles compétences exactes je dois rassembler pour construire une solution.
Les questions s’enchainent à chaque solution avancée, et l’on voit ici se tisser une suite d’actions qui se suivent logiquement les unes les autres : on ne peut mettre la charrue avant les bœufs.
Le processus naturel de l’innovation
Vous comprenez ici que la démarche de création à but d’innovation repose sur des principes comparables à la physique. On ne construit pas une maison en commençant par le toit, à moins de penser à une façon particulière de faire cela avec des grues par exemple. Dans quel cas cela est utile ? Aucune idée ! Autant favoriser le chemin le plus court et éviter les actions inutiles. Car effectivement, on peut arriver à un même résultat avec des tactiques différentes… mais laquelle est la plus efficace ?
Dans Smart World, j’ai souhaité contribuer à répondre à la question : « Comment de simples idées deviennent-elles de grandes innovations ? ». La réflexion que nous venons de mener est une petite partie de celle qui se cache derrière l’innovation, et ce travail de recherche a permis de mettre en avant un certain nombre de croyances installées depuis bien longtemps parmi nous. Par exemple, l’erreur bien souvent faite est d’imaginer que l’invention ou la trouvaille peut être reliée à un besoin dès sa naissance. Si cela arrive, alors cette liaison est le vainqueur au milieu de nombreuses tentatives qui ont échouées à l’échelle de la planète. On en arrive à des réflexions similaires à celles de l’évolution : il y a une sélection naturelle des liaisons entre besoins et solutions.
Certaines entreprises éradiquent ce problème en faisant en sorte que ceux qui créent les solutions soient également ceux qui en ont besoin. Quand le créateur est également l’utilisateur, on acquière une force de frappe incroyable… Mais est-ce vraiment l’innovation la plus courante ?
Le processus d’innovation développé dans le premier tome de Smart World se découpe en 7 étapes clés :
- La génération ou l’importation d’une idée, d’une trouvaille ou d’une invention
- La manifestation d’un besoin ou d’un désir
- Le sondage et l’interprétation des informations issues des deux étapes précédentes
- La construction d’une potentielle solution par l’association entre l’idée, la trouvaille ou l’invention avec le besoin ou le désir
- La réalisation et la protection de la potentielle solution qui se concrétise en devenant un bien ou service par itérations successives
- L’appréhension de la potentielle solution et la proposition d’une offre innovante
- L’influence des différents acteurs et la sélection de l’offre innovante qui mène soit vers une adoption, soit vers un rejet
Ce processus décrit dans Smart World se veut indépendant de toute structuration d’écosystème d’innovation, de tout processus d’entreprise, et vise à exposer l’innovation naturelle. Il ne s’agit pas d’un processus méthodologique qui garantit à quelconque entrepreneur de réussir ; Smart World met la lumière sur des faits et des connexions entre ceux-ci, tout simplement.
Appliquer le Lean 5S au processus de l’innovation
Depuis la publication de Smart World, j’évoque régulièrement la philosophie Lean et sa méthodologie 5S qui part du principe selon lequel la représentation d’un processus est l’étape qui précède son amélioration. La difficulté ici est que chaque étape décrite fait elle-même intervenir des processus qui dépendent d’acteurs aux profils très variés. Une autre croyance voudrait que l’innovation naisse de la recherche. En réalité, lorsque l’on a compris le rapport entre l’invention et l’innovation, et lorsque l’on s’intéresse aux statistiques, on se rend compte que la recherche n’est directement liée qu’à une infime partie des innovations à l’échelle du monde. Et ce malgré son importance fondamentale pour la constitution de cette bibliothèque de la connaissance évoquée plus tôt (étape 1), qui contribue à nous développer et à nous différencier sur le marché compétitif que nous connaissons.
Lorsque l’on commence à chercher les acteurs correspondant à chacune des étapes du processus d’innovation, on se rend compte qu’il n’y a pas de profil type. Comme tout projet, tout dépend du contexte, de la façon dont l’opportunité s’est présentée, des aptitudes des innovateurs, etc. Des livres entiers décrivent les innovateurs, mais ils sont souvent positionnés sur un axe à deux dimensions représentant leurs labels et la maturité de l’innovation. Cela fait un sens pour ceux qui se trouvent en bout de chaine, au niveau de la diffusion de l’innovation, mais ne correspond qu’à une infime partie du processus (entre les étapes 7 et 8).
En réalité, tout le monde est acteur de l’innovation. Les idées et découvertes peuvent venir de n’importe où, et les besoins et désirs sont très largement influençables. Certaines « solutions » vont rester locales, d’autres vont se diffuser et l’on placera cela sur la chance ou le professionnalisme de celui qui a réussi la diffusion en oubliant tout le parcours qu’il a fallu pour que l’idée d’origine se transforme en une grande innovation. Il ne faut ici pas non plus négliger les réseaux de personnes qui sont un élément central répété tout au long de Smart World.
Capter le processus d’innovation dans toute sa complexité
Comment alors améliorer le processus d’innovation si on ne peut pas réellement le représenter ?… En fait, ce qui est mis en cause, ce n’est pas sa représentation, mais sa représentation macroscopique. Il est impossible de dresser un processus global et précis à la fois pour l’innovation. Le processus global ne peut mentionner que de grands principes. A l’échelle microscopique, chaque innovation suit son évolution propre indépendamment des autres. C’est la raison pour laquelle autant de réseaux se sont créés pour faire le lien entre chercheurs, entrepreneurs, entreprises, passionnés, associations, etc.
Revenons sur le Lean 5S : Pour que chacun bénéficie d’une fluidification de l’innovation, il faudrait que chaque acteur ait la possibilité de représenter sa façon de faire. Il faudrait mettre à disposition de l’ensemble des acteurs de l’innovation un outil qui leur permette de représenter leurs processus, tout en restant indépendant les uns des autres et en leur permettant de protéger leurs savoir-faire. Rien que ça.
Ce raisonnement est intéressant mais n’est-il pas un peu hors sol, général et utopique ? Pas du tout ! La révolution informatique nous a permis de commencer ce travail en mettant à disposition de chaque métier des outils. Les ERP ont poursuivi l’action en harmonisant ce qu’ils pouvaient harmoniser en jouant sur les points communs des organisations. Les ERP permettent désormais non seulement d’automatiser des tâches, mais également de prévoir des événements futurs : on parle de maintenance prédictive. Mais les ERP, malgré leur ouverture sur le Cloud et sur l’interconnexion des clients et fournisseurs, restent cantonnés à des procédures internes aux organisations plutôt qu’à des processus personnalisés et inter organisationnels. Qui aurait l’idée d’installer un ERP pour travailler en mode Agile dans une TPE ? D’autres outils dits collaboratifs existent et se mêlent désormais à la conception assistée par ordinateur (CAO).
Ces outils sont intéressants, mais nous nous situons encore à un autre niveau de réflexion. Comme nous l’expliquions dans l’article sur les réseaux de valeur, l’optimisation latente a amené les entreprises à diminuer en taille et fortement augmenter en nombre. Aussi, elles s’interconnectent désormais à l’échelle du monde. Ce qui explique la nouveauté de la complexité des écosystèmes à laquelle on se confronte désormais. Aujourd’hui, des outils virtuels comme les CRM et LinkedIn sont proposés pour gérer cela, et des plateformes physiques se sont également créées : des structures d’accompagnement. Il s’agit de toutes les structures destinées à accompagner les organisations (entreprises, associations, universités, etc.) dès lors qu’elles expriment la nécessité de se faire accompagner ou conseiller. Une structure d’accompagnement peut être une couveuse, un incubateur, un pôle de compétitivité, une SATT (Société d’Accélération au transfert technologique, un réseau d’entrepreneurs, une coopérative, un CRITT, etc.). Comme en témoignait encore Bruno Lemaire en 2018 quand il présentait la loi PACTE, certaines typologies de structures ont été financées grâce à la recette de l’Etat sur la vente des entreprises publiques. Ce qui montre l’enjeu stratégique de ces structures d’accompagnement qui se comptaient à plus de 11 000 en France en 2018.
La naissance de Lion-up
Lion-up a pour but de permettre à n’importe quelle organisation, quelle que soit sa taille, de s’intégrer au sein d’un écosystème et de devenir omnisciente grâce à l’ensemble des acteurs présents sur la plateforme. Cela passe par un référencement à but de cartographie, une automatisation de ses processus externes à moindre coût, par de la mise en relation en fonction du besoin exprimé, et par l’intervention d’une intelligence artificielle. L’intelligence artificielle étant dédiée à la capitalisation sur les expériences vécues par les utilisateurs au sein des processus automatisés.
Lorsque j’ai commencé à imaginer Lion-up, il n’y avait pas à ma connaissance de solution qui prenne le besoin dans sa globalité, et j’ai eu la chance de l’observer de ma position de chef de projet dans l’innovation au sein d’un grand groupe industriel, et au cours de l’enquête qui m’a amené à la publication de Smart World. De ma position de chef de projet, le problème était simple : il était compliqué de formaliser un besoin, de trouver la structure d’accompagnement qui m’aide à détecter des solutions et de détecter des solutions innovantes. De la position des structures d’accompagnement que j’avais sollicité, la difficulté était de se rendre visible auprès des intéressés et d’offrir un accompagnement qualitatif et mesurable.
Lorsque la solution Lion-up a été présentée aux premières structures d’accompagnement prospectées, plusieurs ont eu l’impression que l’objectif était de les remplacer par un logiciel. Cela nous a fait le même effet que si l’auteur d’un roman s’était senti concurrencé par un éditeur de texte ! Nous n’avons pas compris. L’évocation de l’intelligence artificielle a empiré la chose… le correcteur orthographique de Word est pourtant aujourd’hui très apprécié des auteurs.
Nous avons donc dû revoir de nombreuses fois notre façon de présenter la solution Lion-up. Lion-up est un outil dédié à ces structures et aux organisations qu’elles accompagnent : l’humain est et reste au cœur de l’innovation et du développement des entreprises. La digitalisation ne fait qu’apporter un outil de performance à l’être humain. Il y a une époque où les dessins industriels étaient réalisés sur des feuilles de papier avec des crayons. L’informatisation n’a fait que repositionner les compétences pour déployer toujours plus le potentiel humain. Ces réseaux doivent voir dans Lion-up un outil de performance qui se construit avec, pour et grâce à eux.
Le potentiel de Lion-up
Le monde est en pleine mutation et nous informatisons (digitalisons) depuis plusieurs décennies ce que nous appelons l’intelligence collective. L’intelligence collective fait référence à cette fameuse bibliothèque de connaissance que la nature nous a mis à disposition et que l’être humain ne cesse d’alimenter. Elle est à l’origine de ce phénomène qui veut que plusieurs personnes qui ne se connaissent pas et séparées géographiquement puissent avoir la même idée, inventer la même chose. Regardez le nombre d’inventions qui se réclament de plusieurs inventeurs ! Souvent, une invention nait simplement parce que sa naissance est rendue possible par l’évolution d’un contexte.
Prenez l’exemple des téléphones portables. Savez-vous que la réduction de la taille des batteries est liée à la multiplication des antennes réseaux ? En effet, cela a permis de réduire la puissance d’émission des téléphones portables – ce qui est positif pour la santé – et par conséquent de réduire le besoin de chargement. Désormais, la consommation énergétique des téléphones portables a plus à voir avec les applications utilisées pour les jeux par exemple que réellement les appels. Quels fournisseurs ont bénéficié de cela ? Qu’est-ce que cela a rendu possible ?
L’évolution des batteries poussées par des marchés importants comme celui du téléphone portable a permis l’émergence d’autres technologies révolutionnaires comme les nouvelles générations de véhicules électriques (voitures, trottinettes, etc.).
Aussi, que se passe-t-il lorsque l’on permet aux organisations de devenir omniscientes ? On casse les silos. C’est ce qu’on a observé avec l’émergence des réseaux socio-professionnels : ils nous ont donné la possibilité de prendre contact et de suivre des personnes dont on n’aurait jamais entendu parler autrement. J’ai énormément utilisé LinkedIn pour contacter les personnes que j’ai interviewé ! Pour les entreprises, cela donne lieu à ce que l’on appelle la cross-fertilization : c’est le fait de combiner des idées qui viennent de milieux différents. Dans Smart World, je donne l’exemple du drone d’Airinov qui vient de l’aéronautique et qui rend service aux agriculteurs.
Que se passe-t-il également lorsque l’on facilite les connexions de personnes et d’idées ? On crée ce qui s’appelle l’effet réseau évoqué par la loi de Metcalfe. Chaque organisation supplémentaire présente sur la plateforme nous amène vers une exponentialité des possibilités d’innovation.
En quoi Lion-up facilite-t-il cela ?
Lion-up permet aux structures d’accompagnement de fédérer leurs communautés d’organisations accompagnées et de capitaliser sur leurs expériences. Lion-up souhaite permettre aux organisations de trouver plus facilement la structure d’accompagnement, la solution ou le besoin qu’elle recherche (le guichet unique de l’innovation et de l’accompagnement des organisations). Ainsi, là où aujourd’hui un porteur de solution doit faire des sauts de puces pour trouver, par chance, le porteur du besoin (et vis-versa), ils seraient directement interconnectés et accompagnés dans cette grande épreuve qu’est la formalisation et la communication.
Lion-up prévoit également la mise en place d’un outil d’automatisation de processus, de workflow, de suivi de parcours (chaque organisation a son terme pour le définir). Cet outil permettra aux structures d’accompagnement de modifier leur logiciel de façon simple, rapide, économique et performante.
Ainsi, Lion-up favorise la cohabitation sur une même plateforme d’organisations et structures d’accompagnement avec leurs façons de faire et d’être propres, et vise à rendre plus optimaux des modes de fonctionnement plus naturels et moins standardisés que les outils traditionnellement proposés.