La petite histoire de la robotique.
Ce terme utilisé pour la première fois par Karel Čapek en 1920 dans sa pièce de théâtre R.U.R. (Rossum’s Universal Robots), est aujourd’hui connu de tous. Traduisible par le mot « esclave » ou « travailleur dévoué », on imagine souvent sa représentation la plus humanisée : l’humanoïde, l’androïde, ou le cyborg.
Si cette représentation est la plus récurrente au moins pour les enfants, c’est parce que le robot est l’accompagnateur de l’humain. Il est une machine simple ou complexe, utilisée lors de travaux irréalisables par la main de l’Homme, répétitifs, dangereux ou éprouvants.
Un robot doit être vu comme un système doté d’au moins un capteur, et qui va réagir automatiquement selon les informations de ce dernier. Cela peut être un programme informatique capable de se balader sur un système d’information (ordinateur, internet, etc.), ou une machine purement mécanique qui assumera une tâche donnée.
Nous différencions donc aujourd’hui deux grandes familles de robot : Les robots purement logiciels, et les robots « mécatroniques ».
Ceux de type « mécatronique » sont les plus connus, et ceux que l’on évoque généralement en utilisant le terme « robot ». Ils sont fabriqués sur la base de notions d’électronique, d’informatique, de mécanique, d’électrotechnique, et de bien d’autres selon le niveau de complexité.
C’est seulement dans les années 1970 que l’on a commencé à entendre parler des robots. A l’époque, on les utilise pour peindre les carrosseries de voitures, ou pour manipuler des objets dans des zones hautement toxiques.
Depuis, ils ont évolués et se découpent dans de nombreuses catégories :
– Robots sous-marin autonomes (AUV)
– Drones aĂ©riens
– HumanoĂŻdes
– Voitures autonomes
– Repasseurs de vĂŞtements
– Aspirateurs autonomes
– Bras assistant
– Patrouilleur
– Avatar pour la tĂ©lĂ©prĂ©sence (visite d’usines Ă distance)
– Avatar pour les opĂ©rations mĂ©dicales Ă distance
– Etc.
Malgré le fait que l’autonomie soit l’un des paramètres obligatoires pour parler d’une machine comme robot, nous arrivons à attribuer ce label à des systèmes télécommandés. La raison est que leur complexité est telle que l’on attribue les automatismes à l’ensemble des algorithmes qu’ils embarquent.
En effet, ces systèmes ne se contentent pas d’exécuter des ordres bêtement, mais vérifient leur cohérence, effectuent un traitement et prennent une décision pour une action éventuelle.
Finalement, qu’elle est la composition d’un robot ?
– Des capteurs
– Des actionneurs
– Un système d’intelligence
– Un apport Ă©nergĂ©tique intĂ©grĂ© ou extĂ©rieur
– Une structure mĂ©canique
Reste à déterminer si l’illustration choisie pour cet article, issue du journal du geek, représente bien un robot… à vous de décider 🙂