Chaque jour, des enfants naissent avec des mal formations, des victimes d’accidents perdent un membre, et certaines maladies obligent les médecins à choisir l’amputation. Cela reste, certes, douloureux à vivre, mais le degré de handicap d’une telle situation ne sera bientôt plus du tout le même grâce aux avancées technologiques.
En 2002, le Dr Todd Kuiken, directeur du Centre de médecine bionique au Rehabilitation Institute of Chicago (RIC), invente le premier bras bionique contrôlable par un cerveau humain. D’après le journal en ligne 20minutes.fr, « il recourt à une technique de réinnervation musculaire ciblée qui capte les impulsions électro-musculaires, traduisant l’intention de mouvement de l’amputé, pour les transcrire en commandes mécaniques grâce à des électrodes placées sur la peau.
Il est ainsi possible de capter les impulsions produites par les nerfs qui transmettent la commande motrice, permettant aux amputés, après un apprentissage, de contrôler leur bras artificiel par la seule force de l’esprit. En bref, transformer la pensée en mouvement. «Nous nous servons des nerfs restant dans le membre sectionné et utilisons les muscles comme un amplificateur biologique», a expliqué le Dr Kuiken lors d’une conférence de presse. »
Entre temps, nous avons entendu parler du bras AMO (Artificial Muscle-Operated ), une prothèse de bras fonctionnant en pneumatique, développée par l’université de Ryerson, et illustrée ci-dessous :
Ce bras a l’avantage d’être peu cher par rapport à ses concurrents, et de ne nécessiter aucune opération de son hôte. Un casque suffi à le contrôler.
Aujourd’hui, c’est à nouveau le Dr Todd Kuiken, du Rehabilitation Institute of Chicago (RIC) qui fait parler de lui.
Le 20 avril dernier, il a annoncé que les résultats de ses expérimentations sur le contrôle temps réel des genoux et coudes de synthèse étaient concluants.
Le Dr. Levi Hargrove du centre de médecine bionique du Rehabilitation Institute of Chicago, déclare : « Nos premiers résultats démontrent un excellent contrôle du coude et du genoux par des neurones humain, et présentent pour des millions de personnes ayant un membre manquant, une évolution significative dans le développement des prothèses neuro-contrôlées . »
Les simulations réalisées pour le contrôle de membres virtuels par la pensée ont affiché un taux de précision de 91% dans la reconnaissance des ordres en temps réel, par un individu n’ayant pas pratiqué ce type de matériel auparavant.
« Et là cette personne qui avait pourtant perdu ses deux jambes se leva devant la foule et déclara qu’enfin, elle pourrait courir à nouveau le Marathon ! » 😎
Sources :
20minutes
Rehabilitation Institute of Chicago
Ryerson University