Le robot sauveteur de RTS Lab a réussi ses essais.
Le robot sauveteur de RTS Lab a réussi ses essais.

Encore la semaine dernière, un reportage était diffusé sur Arte pour dénoncer les dangers des drones. Il est dommage que de tels reportages omettent de souligner qu’ils sont avant tout utilisés dans le domaine civil sous des formes dignes des créations de modélistes. (Dossier sur les drones ICI)
Pars est un robot sauveteur en mer présenté par RTS Lab, une entreprise située à Tehran en Iran. Entendant les actualités à propos des noyades à répétition en mer Caspienne, l’équipe du RTS Lab a pensé à une solution high tech pour sauver des vies humaines.
Pour résoudre le problème, elle a dans un premier temps développé un drone radiocommandé dont le but était de rejoindre la personne en situation de danger. Cette première version du drone déposait une bouée à la victime consciente pour qu’elle puisse s’y agripper avant de nager vers la côte. Dans le cas où la victime était inconsciente, le sauveteur devait la rejoindre pour l’attacher à la bouée livrée par le drone.
Après avoir testé avec succès les capacités de son premier drone, l’équipe Iranienne a décidé de les augmenter pour qu’il agisse plus vite et plus efficacement. L’un des défis était de traiter le cas où plusieurs personnes se noyaient en même temps. Cet événement se produit malheureusement lorsque des personnes non expérimentées tentent de sauver la première personne qui se noie. C’est ainsi qu’en juillet 2013, 6 étudiants perdirent la vie en mer Caspienne.
Le robot réel posé au sol.
Le robot réel posé au sol.

Aujourd’hui Pars est un drone aérien destiné, de jour comme de nuit, à sauver la vie de baigneurs proches des côtes grâce notamment aux bouées dont il est équipé, mais il peut aussi être embarqué à bord des bateaux, servir dans des applications de surveillance pour la marine ou les pétroliers, enregistrer des séquences vidéos, prendre des photos de lieux à accès limité ou dangereux, etc. Il est capable de rentrer à bon port automatiquement grâce à son guidage GPS.

Les tests se sont déroulés du 11 au 15 aout 2013 en mer Caspienne où il a montré qu’il pouvait voler 10 minutes durant, à une allure de 27km/h, ce qui lui permet d’être utilisé lors d’une mission d’un périmètre de 4,5km.
Source : RTS Ideas

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